Mener une restauration à bout est une tâche très difficile qui demande d’avoir du temps, de la place, des compétences et de l’argent. Une multitude de facteurs qui imposent de faire des choix, sinon des sacrifices. Nicolas Strugo, le cinquième acheteur, a entamé le plus dur, celui de commencer mais n’a pas réussi à aller au bout, faute de motivation. Il est vrai que l’enchainement des factures peut vite faire peur si les différentes opérations ne sont pas budgétisées. Rendons ici hommage au travail de Igor et ses camarades qui ont réalisé un travail formidable. Voici quelques images qu’il a pu me fournir. Il n’y a malheureusement aucune photo de la voiture entière. Toutes datent de 2008 à 2010.
Cette image est intéressante car on découvre les lames renforcées qui ont disparues.Faute de pièces détachées en France, le tube de sortie d’échappement a été remplacé par un tube souple.Le silencieux d’échappement est en piteux état. Il semblerait que celui de BJ42 soit le même.Je n’ose imaginer le travail réalisé pour remettre tout cela en état.Globalement, tout est en bon état malgré les apparences.En 2008, début de la restauration, la voiture est déjà en kit.Pas simple de venir à bout des revêtements anticorrosion de l’époque. Heureusement, sa vie dans le Sahel, puis avec des propriétaires attentionnées font que la caisse semble correcte (en fait non).Toutes les pièces mécaniques sont isolées et vérifiées afin de préparer la commande de restauration.Toutes les pièces sont décapées.Traitement chimique et pistolet thermique servent à enlever l’anti gravillon d’origine de notre FJ55.Les ponts sont intégralement démontés.Le châssis ne présente pas de problème majeur. Un bon sablage et ça devrait aller.Après sablage, les premiers travaux de peinture commencent.La mise en peinture continue. En bas, le pare choc arrière.Après l’antirouille jaune, voici une couche d’apprêt gris.Sablage complet de toutes les pièces avant apprêt antirouille.Le dessous de la caisse est mis « à blanc ».