Restauration : la soudure à l’étain
En carrosserie, la soudure à l’étain est une technique ancienne très prisée des restaurateurs haut de gamme. Car si le mastic a remplacé l’étain pour un gain évident de temps et de praticité, bien appliqué, l’étain reste plus solide sur la durée et permet une multitude d’applications. Voici comment pour notre FJ55, nous avons appris cette technique auprès de pros de l’étamage, avec un résultat très satisfaisant pour une première. Il faut bien trois jours pour comprendre les subtilités d’application. Une fois bien comprises, réparer un creux ou même un trou devient un jeu d’enfant et une grande source de satisfaction.
Le matériel pour la soudure à l’étain en carrosserie :
Voici ce qu’il faut pour commencer :
De l’étain en baguettes (33% d’étain; 66% de plomb). Les baguettes de 200 grammes sont plus faciles à travailler que celles de 250 grammes ou plus. Prix entre 15 et 30 € du kilo.
De la pâte à étamer (Fastin ou autre). Prix entre 35 et 80 € le pot de 500 grammes.
Un chalumeau, un décapeur thermique ou une lampe à souder au gaz.
Un pinceau pour étaler la pâte à étamer.
Un chiffon en coton
Une paire de gant en cuir
Une palette en bois dur. Prix 14 €
Une boite de suif. Prix 10€
Une écouenne (rape à métal tendre), si possible avec son support. Prix entre 40 et 80 €
Un masque de peintre ( pour se protéger des vapeurs d’acide et de plomb). Prix 30€
Une éponge et un seau d’eau (pour nettoyer les résidus d’acide et de suif)
De la lessive Saint Marc (pour rendre l’eau de nettoyage basique, pour contrer l’acide de la pâte à étamer).